Photo : le maraîcher Ary Régent devant un tunnel d’aubergines et de poivrons, le 29 septembre 2017 aux Prés d’Amont à Blois. Crédits : Nicolas Patissier pour Studio Zef.
Feuilles vives, onzième. Après la fête de l’agriculture paysanne le mois dernier, et la Ruche qui dit Oui ! il y a quinze jours, nous continuons notre automne agricole et alimentaire avec l’espace-test des Prés d’Amont. Deux hectares de terres, des serres, du matériel, fournis par le lycée horticole de Blois, pour que de futurs maraîchers se testent en vue d’une installation prochaine. Ce dispositif est issu d’une collaboration entre plusieurs structures : le lycée horticole pour l’aspect technique, le groupement de maraîchers ValBioCentre pour la commercialisation, et la couveuse d’entreprises de la BGE-Ismer Mature entreprise pour l’aspect gestion, comptabilité et communication.
Le porteur de projet Ary Régent (photo ci-dessus) nous fait la visite guidée de son exploitation en nous racontant son parcours, ses difficultés et ses perspectives d’avenir. Après quatre années passées aux Prés d’Amont, il s’apprête à s’installer sur sept hectares entre Blois et Chailles, à quelques kilomètres de l’espace-test, et surtout tout proche de la clientèle qu’il s’est constituée auprès des plus grands comités d’entreprise blésois (Atos Worldline, CPAM, Delphi, DDT, Francos). L’exploitation d’Ary sera également toute proche de la Vacquerie, des jardins de Cocagne, et des futures terres des Métairies du Pont Saint-Michel, tous visités au printemps dernier par les étudiants de l’École de la nature et du paysage.
Accompagner la reconversion et l’installation de jeunes urbains, qui ne disposent pas de capital familial dans le milieu agricole (foncier, matériel, connaissances), contribue aux échanges entre deux populations – urbaine d’un côté, rurale de l’autre – qui communiquent encore trop peu. Ces porteurs de projet amènent souvent des idées nouvelles en termes de production et de commercialisation, qui permettent aussi d’enrichir les échanges entre ville et campagne. La méthode de distribution « au pied du bureau » d’Ary en est un bon exemple.
Le site d’Ary Régent : http://www.ary-paysan-legumier.fr/
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- L’espace-test des Prés d’Amont
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- Tunnel d’aubergines et de poivrons à l’espace-test des Prés d’Amont.
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- Serre de concombres à l’espace-test des Prés d’Amont.
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- Serre de tomates à l’espace-test des Prés d’Amont.
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- Haricots et poireaux en plein champ à l’espace-test des Prés d’Amont.
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- Des élèves horticulteurs plantent des choux lors d’une séance de travaux pratiques aux Prés d’Amont.
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- Des élèves horticulteurs plantent des choux lors d’une séance de travaux pratiques aux Prés d’Amont.
Le podcast :
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Joli commentaire, il faut être prenant pour arriver à affronter ce métier inconnu, en passant par le jardin familial et arriver à ce stade. Bel exemple à prendre compte. Bravo pour le courage
Effectivement il faut être têtu et avoir beaucoup de courage pour ce lancer vers une activité que l’ on ne connaît pas. On le découvre petit à petit. Très beau commentaire. Maintenant il connaît son affaire.
Un exemple à prendre en considération pour les futurs maraîchers.
Très bonne continuation.